Secret Identity
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 Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions

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MessageSujet: Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions   Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions Icon_minitimeLun 7 Jan - 9:47



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Le forum propose 10 organisations criminelles et terroristes, si vous voulez faire un criminel ou terroriste, vous pouvez rejoindre l'une de ses organisations.


◮ Al-Quaïda
◮ FARC
◮ Manticore
◮ ETA
◮ la mafia italienne
◮ la mafia russe
◮ Project Millenium
◮ Asian Organized Crime
◮ le Covenant
◮ le FTL


« Secret Identity »




Dernière édition par Amber K. Hamilton le Mer 9 Jan - 16:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions   Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions Icon_minitimeLun 7 Jan - 10:59


Al-Qaïda



Al-Qaïda (arabe : القاعدة al-Qā'ida, « la Base ») est un mouvement islamiste fondé par le cheik Abdullah Yusuf Azzam et son élève Oussama ben Laden en 1987. D'inspiration sunnite fondamentaliste, il prend ses racines dans l'idéologie de Sayyid Qutb et celle de l'activiste kharidjite Abdel Salam Faraj, et considère que les gouvernements « croisés » (occidentaux), avec à leur tête celui des États-Unis, interfèrent dans les affaires intérieures des nations islamiques et ce dans l'intérêt unique des sociétés occidentales. Il recourt au terrorisme pour faire entendre ses revendications.

Al-Qaïda a émergé de l'organisation Maktab al-Khadamāt, constituée pendant la première guerre d'Afghanistan par Azzam pour alimenter la résistance afghane contre les forces armées d'URSS. Maktab al-Khadamāt servait à relayer de multiples dons en provenance de pays islamiques.

Les actions revendiquées au nom d'Al-Qaida sont considérées comme des actes terroristes par l'essentiel des États et des observateurs. Le groupe est placé sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis, du Canada, de l'Union Européenne, du Royaume-Uni, de l'Australie, de la Russie, de l'Inde et de la Turquie. Sans dresser de liste officielle, la France considère elle aussi Al-Qaida comme groupe terroriste. L'ONU fait paraître une liste des entités et des personnes proche d'Al-Qaida, qui sont à ce titre sanctionnées par le Conseil de sécurité des Nations unies. L'Union européenne met elle aussi en place des « mesures restrictives » contre Al-Qaida et les groupes associés.

La plus retentissante opération menée par Al-Qaida est celle conduite sur le sol américain le 11 septembre 2001. Viennent ensuite les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, les attentats du 11 mars 2004 à Madrid et ceux du 7 juillet 2005 à Londres.
Bien qu’Al-Qaida soit le nom le plus communément utilisé, le groupe s'est exprimé en 2003 sous le nom de Qaïda Al-Jihad, « la base du jihad » (arabe قَاعِدَة ٱلْجِهَاد, qâʿidah al-jihâd).

Historique :

À l'origine, Al-Qaida est fortement lié à la Première Guerre d'Afghanistan. Le Maktab al-Khadamāt (MAK), créé par Abdullah Azzam en 1980, organise et entraîne les moudjahiddins avant de les envoyer en Afghanistan. Le MAK est soutenu par d'autres organisations islamistes, des organisations caritatives et par la CIA qui déploie dans cette période une politique interventionniste dans le souci d'enrayer et d'abattre la puissance de l'URSS, conçue comme « Empire du Mal » par l'administration Reagan, notamment par le soutien aux groupes de toute nature qui peuvent déstabiliser les régimes supposés proches de Moscou. En 1986, Oussama ben Laden, ancien étudiant de Abdullah Azzam, qui finançait depuis 1982 l'activité du groupe, rejoint le front.

En août 1988, deux réunions regroupant notamment Abdullah Azzam, Oussama ben Laden, Ayman al-Zawahiri et Mohammed Atef ont lieu pour déterminer l'orientation future du djihad. Les participants s'accordent pour créer une nouvelle organisation pour continuer le djihad après le retrait des Soviétiques d'Afghanistan, mais sans préciser quels seront ses buts exacts. L'organisation est initialement appelée al-Qaeda al-Askariya (« la base militaire »). Oussama ben Laden a expliqué l'origine de ce terme dans une videocassette avec le journaliste Tayseer Alouni, pour Al Jazeera, en octobre 2001 : « Le nom d'al-Qaeda fut établi il y a longtemps et par hasard. Le défunt Abu Ebeida El-Banashiri avait établi les camps d'entraînement pour nos Moudjahiddines contre le terrorisme de la Russie. Nous avions l'habitude d'appeler le camp d'entraînement "la base", soit "al-Qaeda". ». Le camp d'entrainement en question se trouvait près de Jalalabad.

En novembre 1989, Abdullah Azzam est assassiné dans un attentat dont les responsables n'ont pas été identifiés. Cet assassinat pourrait être lié à une divergence sur la nature du djihad : Azzam s'opposait à des conflits entre musulmans. Suite à la disparition d'Azzam, al-Qaida se retrouve dirigée essentiellement par des membres du djihad islamique égyptien tels que al-Zawahiri qui prônent le renversement des dirigeants arabes non-islamiques, en particulier celui de Hosni Moubarak en Egypte.

En 1989, Oussama ben Laden prend le contrôle du Maktab al-Khadamāt suite à la mort d'Abdullah Azzam.
Après la prise de Kaboul par les Talibans en 1996, Ben Laden organise la formation des moudjahiddins arabes, développant ainsi les réseaux de la mouvance Al-Qaida.
Pour l'ensemble de la communauté internationale, Al-Qaida existe. C'est une organisation poursuivie, entre autres, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, l'OTAN, l'Union européenne, l'Union africaine et le Conseil européen.

Les camps d'entraînement d'Al-Qaïda ont formé des milliers d'islamistes militants à travers le monde. À leur retour, les « Afghans » (moudjahiddin partis en Afghanistan) appliquèrent plus tard leur entraînement dans différents conflits dans le monde comme en Algérie, en Tchétchénie, aux Philippines, en Égypte, en Indonésie, au Tadjikistan, en Somalie, au Yémen, dans les Balkans (Kosovo et en Bosnie-Herzégovine).

Pour son financement, Al-Qaïda a bénéficié, en autre, de l'appui de l'organisation « caritative » International Islamic Relief Organization. On peut faire remonter à février 1998 la date où Al-Qaida cesse de n'être qu'un réseau pour devenir une réelle organisation. En effet, le 23 février 1998 est publié un « Appel au djihad pour la libération des Lieux saints musulmans » du Front islamique mondial pour le djihad contre les juifs et les croisés. Ce texte est signé par Oussama ben Laden, Ayman al-Zawahiri (Jihad islamique égyptien), Ahmed Taha (Gamaa al-Islamiya), Moulana Mir Hamza (Jamiat Ulama Pakistan), Abdel Salam Mohammed (Harakat ul-Jihad-i-Islami/Bangladesh) et Moulana Fazil Al Ruhman Khalil (Harakat ul-Jihad-i-Islami/Bangladesh). Le texte proclame : « Tous ces crimes et exactions commis par les Américains représentent une déclaration de guerre franche contre Dieu, son prophète et les musulmans.(...)En conséquence, et en accord avec les commandements d'Allah, nous publions la fatwa suivante à destination de tous les musulmans : "Tuer les Américains et leurs alliés civils et militaires est un devoir individuel pour chaque musulman qui peut le faire partout où il lui est possible de le faire jusqu'à la libération de la mosquée al-Aqsa et de la mosquée Al Haram de leur mainmise. ». C'est à cette époque qu'Al-Qaïda commence de réelles campagnes d'attentats (dès le mois d'août, deux ambassades américaines sont visées).

Le 15 octobre 1999, suite à ces exactions et à sa collusion avec l'Émirat islamique d'Afghanistan des Taliban, le conseil de sécurité met en place le Comité créé par la résolution 1267 (1999) chargé de la promotion de la lutte contre Al-Qaida, les Taliban et les personnes et entités qui leur sont associées à l'échelon mondial. Selon le journaliste Lawrence Wright, qui a reçu le prix Pulitzer pour The Looming Tower: Al-Qaida and the Road to 9/11 (La Guerre cachée : Al-Qaida et les origines du terrorisme), près de 80 % des membres d’Al-Qaida en Afghanistan ont été tués pendant la phase initiale de la guerre d'Afghanistan de 2001 et deux tiers de ces cadres été capturés ou tués.

Après le 11 septembre :

Les attentats du 11 septembre 2001 constituent l'opération la plus retentissante d'Al-Qaïda. Ces attentats déclenchent aussi une réponse virulente des États-Unis, soutenus par d'autres pays. Ils envahissent l'Afghanistan fin 2001 dans le but déclaré d'anéantir Al-Qaïda. Celle-ci perd ses camps d'entraînement, et ses membres sont en fuite. La CIA et des services secrets et les forces de l'ordre d'autres pays tentent de repérer et démanteler les groupuscules de membres d'Al-Qaïda dans le monde. Cette offensive dans la « guerre contre le terrorisme » a fortement affecté Al-Qaïda. Selon Alain Chouet, ancien directeur du service de renseignement de sécurité de la DGSE, « comme bon nombre de mes collègues professionnels à travers le monde, j'estime, sur la base d'informations sérieuses, d'informations recoupées, que Al Qaida est morte sur le plan opérationnel dans les trous à rats de Tora Bora en 2002 ».

Cette situation conduit à une mutation de la mouvance Al-Qaïda, qu'il est de plus en plus difficile de considérer comme une organisation structurée. L'Al-Qaïda du 11 septembre pourrait ne plus exister, mais elle laisse place à des cellules locales indépendantes. Celles-ci, incapables d'organiser des attentats d'envergure, s'attaquent à des cibles vulnérables comme les rues de Casablanca ou les habitations de Riyad.

Ces cellules qui commettent des attentats dans leur propre pays ressortent d'une sorte de « franchisage » du « label » Al-Qaïda. Elles sont sans liens direct avec les chefs historiques d'Al-Qaïda, mais agissent au nom d'Al-Qaïda, ou leurs actions sont revendiquées après coup par ben Laden ou al-Zawahiri, ou encore, les autorités locales, la presse ou l'opinion publique attribuent l'action à Al-Qaïda. « Les cibles sont suffisamment larges (tout ce qui relève de la présence occidentale, du judaïsme ou des intérêts américains) pour qu’il se passe toujours quelque chose quelque part, donnant ainsi l’impression qu’Al-Qaida est partout. »

Dans les années qui ont suivi, plusieurs mouvements ont fait allégeance à ben Laden et ont pris le nom d'Al-Qaida :
- Al-Qaida en Irak, issu du groupe d'Abou Moussab Al-Zarqaoui en 2004
- Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), nouveau nom du GSPC qui a revendiqué les attentats du 11 avril 2007 à Alger
- Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA), branche d'Al-Qaïda au Yémen et en Arabie saoudite depuis 2009.

Le 10 juillet 2005, Abou Abd Al-Aziz, un lieutenant d'Al-Qaida a été arrêté à Bagdad, après un raid de l'armée américaine. Selon l'état-major américain, Abou Abd Al-Aziz était « un dirigeant d'une cellule terroriste à Bagdad ainsi qu'un responsable des opérations pour Al-Qaida en Irak ». Le 14 juillet 2005, Khamis Farhan Khalaf Abed Al-Fahdawi, alias Abou Saba, a été arrêté à Ramadi en Irak. Il faisait partie du réseau Al-Qaida en Irak. On le soupçonnait d'être responsable de l'assassinat de Ihab Al-Chérifet, chargé d'affaires égyptien, ainsi que d'un diplomate de Bahreïn.
En janvier 2006, sa branche irakienne participe à la fondation du Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak. Le 7 juin 2006, le chef d'Al-Qaida en Irak Abou Moussab Zarqaoui est tué pendant un raid aérien américain.

Parmi les « filiales » de ce réseau, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) dispose d'une branche média nommée Al-Malahem Media Production pour sa propagande.
Le 24 mars 2008, le numéro 2, Ayman al-Zawahiri, dans un message radiophonique — le troisième en une semaine — diffusé par le réseau as-Sahab, appelle les musulmans à de nouvelles attaques contre les intérêts juifs et américains dans le monde et de « surveiller les cibles, collecter de l'argent, apporter l'équipement, effectuer les préparatifs, et ensuite — en invoquant Allah — rechercher le martyre et le paradis ». Cependant, il règne une grande confusion sur la nature même d'Al-Qaida. Tantôt dépeinte comme une organisation terroriste structurée dont Oussama ben Laden serait le chef, tantôt comme une nébuleuse de mouvements djihadistes ou encore comme un réseau de cellules terroristes indépendantes, nul n'est en mesure de définir clairement la structure d'Al-Qaida.

Selon The Economist, Al-Qaida serait sur la défensive depuis les attentats du 7 juillet 2005 à Londres : ses chefs sont isolés parmi des tribus du Pakistan, dans le but de se soustraire aux attaques des forces armées américaines, et ses supporteurs dénoncent publiquement son idéologie. Par ailleurs, les services secrets occidentaux sont convaincus qu'Al-Qaida a tenté, sans succès, de faire exploser des avions transatlantiques en 2006.
Entre 2008 et 2009, 11 des 20 personnages les plus recherchés du réseau ont été neutralisés. Les dirigeants intermédiaires ont quasi tous disparu, la plupart ont été tués dans des attaques de drones.

Le 2 mai 2011, Oussama ben Laden, le fondateur d'Al-Qaida, est tué d'une balle dans la tête, à Abbottabad, non loin de Islamabad au Pakistan, lors d'une opération militaire au sol qui a été ordonnée par le président Barack Obama et menée par une vingtaine de SEAL (commandos de l'US Navy). Son corps a été récupéré par les forces spéciales américaines qui l'auraient ramené en Afghanistan, avant d'immerger sa dépouille en haute mer au large des côtes pakistanaises. Le président des États-Unis a commenté la mort du terroriste lors d'une allocution le soir même. L'annonce a provoqué plusieurs manifestations patriotiques spontanées à travers tout le territoire américain.

Attentats attribués à Al-Qaida

Al-Qaida est soupçonné d'être responsable des attaques à la bombe sur les ambassades des États-Unis de Nairobi (Kenya) et Dar es Salaam (Tanzanie) en août 1998, tuant plus de 300 personnes et blessant plus de 5 000 autres. Al-Qaida avait aussi projeté des attaques contre les touristes américains et israéliens visitant la Jordanie lors des célébrations du millénaire ; toutefois les autorités jordaniennes ont contrecarré les attaques prévues et ont mis en examen 28 suspects. Al-Qaida a aussi tenté une attaque à la bombe à l’aéroport de Los Angeles pendant les vacances du millénaire, mais le porteur de la bombe a été arrêté à la frontière canadienne.
Al-Qaida affirme avoir abattu des hélicoptères et tué des soldats américains en Somalie en 1993, et revendique également des attaques à la bombe ciblant des troupes américaines à Aden (Yémen) en décembre 1992. Sans doute impliquée dans les attaques à la bombe du World Trade Center en 1993 et contre le personnel militaire à Dhahran (Arabie saoudite), elle est également soupçonnée d'être responsable de l’attentat à la bombe contre le destroyer américain USS Cole en octobre 2000. La plus destructrice des actions attribuées à Al-Qaida est la série d’attaques sur les États-Unis du 11 septembre 2001, une attaque que le porte-parole du groupe, Sulaiman Abu Ghaith aurait revendiquée sur une vidéo largement diffusée en octobre 2001. Ben Laden a lui aussi revendiqué le montage de cette opération, notamment à travers une vidéo où il explique les raisons de cette attaque aux Américains.
Le 6 janvier 1995, le plan opération Bojinka a été arrêté.
Plusieurs attaques et tentatives d’attaques depuis le 11 septembre 2001 ont été attribuées à Al-Qaida, y compris l’attentat raté à la chaussure piégée par Richard Reid (qui s'est déclaré partisan d’Oussama ben Laden), l’attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie, et des attentats manqués en Jordanie, en Indonésie, au Maroc et à Singapour. Le réseau a de plus été impliqué dans l’enlèvement et le meurtre du journaliste du Wall Street Journal Daniel Pearl et a été suspecté de complicité dans l’attentat à la bombe d'une boîte de nuit à Bali, en Indonésie.
En septembre et octobre 2001, suite à la découverte d’un projet d'attentat contre l'ambassade des États-Unis en France, des suspects ont été arrêtés.
Le 23 décembre 2001, Richard Reid a essayé de faire exploser le vol 63 d'American Airlines. Il a été maîtrisé et arrêté.
En 2002, les membres d'Al-Qaida ont attaqué le Limburg au Yémen.

Al-Qaida aurait un réseau d'influence mondial, avec des cellules dans un certain nombre de pays et des liens étroits avec les réseaux extrémistes sunnites. Ben Laden et ses lieutenants ont trouvé refuge en Afghanistan sous le régime des Talibans dans les années 1990. Le groupe avait un grand nombre de camps d'entraînement là-bas, et à la fin des années 1990 les Talibans eux-mêmes devinrent effectivement subordonnés à Al-Qaida. Depuis l’attaque des États-Unis, des membres du groupe sont suspectés de fuir vers les zones tribales du Pakistan, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa et le Balouchistan.
Al-Qaida entretient des relations très étroites avec nombre d'autres organisations terroristes islamiques comme le groupe indonésien extrémiste Jemaah Islamiyah.
Les spécialistes de l’organisation affirment que la structure non hiérarchisée du réseau d’Al-Qaida est à la fois sa force et sa faiblesse. En effet, la structure décentralisée permet à Al-Qaida d’avoir une base mondiale ; cependant, les actions impliquant un haut degré d’organisation, comme les attaques du 11 septembre, prennent beaucoup de temps et d’efforts à mettre en œuvre. Les efforts des États-Unis et des autres nations pour perturber l’organisation d’Al-Qaida ont été des succès partiels. Les attaques menées par Al-Qaida depuis lors ont en effet été plus simples, impliquant moins de personnes.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé à l'unanimité le 16 janvier 2002 d’établir un embargo et de geler les capitaux d’Oussama ben Laden et des Talibans restants.

L'argent d'Al-Qaida

Selon le gouvernement afghan, l'argent qui permet à Al-Qaida de mener ses combats proviendrait en grand partie de riches et pieux donateurs privés vivant dans la péninsule arabique. Il transite par la place financière de Dubaï : « Comment expliquez-vous qu'il n'y ait jamais d'attentat islamiste à Dubaï, terre d'islam où l'alcool coule à flot ? C'est très simple : certains pays arabes du Golfe ont acheté leur quiétude aux groupes terroristes ! »

Qui lutte contre Al-Qaïda ?

La CIA lutte contre Al-Quaïda, c'est la division Al-Qaïda qui s'en charge.



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MessageSujet: Re: Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions   Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions Icon_minitimeMer 9 Jan - 12:10


FARC



Les Forces armées révolutionnaires de Colombie - Armée du peuple (espagnol : Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia – Ejército del Pueblo, généralement appelées FARC), sont la principale guérilla communiste colombienne impliquée dans le conflit armé colombien.
L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des États-Unis d'Amérique, de la Nouvelle-Zélande et de l'Union européenne, depuis 2005 par ces dernières entités.

Discipline :

Les guerilleros sont soumis à une discipline extrêmement rigoureuse, et sanctionnée par des «conseils révolutionnaires de guerre», au cours desquels un jury de guérilleros décide de la sanction à appliquer pour diverses violations du règlement (allant du vol de cigarettes ou de l'indiscipline mineure à la désertion où à des accusations d'espionnage en faveur de l'ennemi). Selon des cahiers retrouvés dans des campements guérilleros et divulgués par l'armée colombienne, bien que des sanctions graduées existent (allant du creusement de tranchées à la condamnation à mort) les «conseils de guerre» sont souvent encouragés par les commandants a prononcer des sanctions sévères afin de «maintenir la morale révolutionnaire», de sorte que ces jugements se terminent bien souvent par des exécutions. Ainsi, selon les chiffres fournis par l'armée, plus de 300 guérilleros auraient été fusillés entre 2005 et 2007 au sein du front dirigé par Ivan Ríos, 180 dans le front 48 (sous le commandement de Tovar) et dans la colonne mobile Teofilo Forero (sous le commandement de El Paisa), 112 au premier semestre 2008 dans le bloc oriental sous la direction de Mono Jojoy. La peine de mort serait parfois prononcée pour des infractions mineures telles que le vol d'une cigarette.

Chaîne de commandement :

Les FARC sont dirigées par un secrétariat («Secrétariat de l'État-major central»), issu de L'État-major central de l'organisation, composé d'une trentaine de membres. Le secrétariat est lui composé de sept membres titulaires, qui peuvent être placés à la tête de l'un des sept «Blocs» géographique regroupant plusieurs fronts. le secrétariat compte également deux suppléants. La structure des FARC est donc extrêmement hiérarchisée, voire bureaucratique, même s'il est probable que cette organisation théorique n'est que rarement vérifiée dans toute sa rigueur en pratique, surtout vu la récente diminution des effectifs des FARC. L'organisation inclut également des «colonnes mobiles», structures plus souples que les fronts. Certains fronts des FARC possèdent ou ont possédé des hôpitaux clandestins bien équipés.

Forces et implantation géographique des FARC

Alors que les FARC comptent 17 000 guérilleros en 2000, à leur apogée, leur nombre serait tombé à 8 000 en 2010 selon l'armée. En 2008, l’armée colombienne estimait à plusieurs centaines par mois le nombre de désertions, une évolution attribuée notamment au programme gouvernemental visant à offrir des conditions de vie décentes à tout déserteur. Début 2011, selon l'amiral Edgar Cély, commandant des forces armées colombiennes, les principales zones de présence des FARC sont le nœud de Paramillo, dans le nord-ouest du pays, la région du Catatumbo, dans le département du Nord de Santander, au centre-nord, frontalier du Venezuela, ainsi que dans les départements du Cauca, Nariño, et Caquetá, dans le sud du pays. À côté des forces militaires du mouvement, des milices urbaines ont été créées, avec pour but d'accroître l'influence de cette guérilla initialement paysanne dans les zones urbaines, y compris par des menaces sur la population civile et des actions terroristes.
À partir de 2010, le sud du Tolima, berceau des FARC et où se trouverait leur commandant en chef Alfonso Cano, est devenu un objectif stratégique pour les forces armées colombiennes, et une unité spéciale de l'armée colombienne, forte de 7 000 hommes, a été affectée à cette zone, avec pour mission d'y combattre l'influence des FARC et de poursuivre Alfonso Cano. Dans cette zone, sous l'influence des FARC depuis 40 ans, la guérilla dispose de milices très influentes et enracinées dans certains villes comme Rioblanco et Planadas, la tâche de l'armée est également rendue difficile par la montagneuse et boisée, et le climat difficile et froid. L'armée y a toutefois obtenu des succès, dont la démobilisation de 35 guérilleros, et est parvenue à porter des coups importants aux « anneaux de sécurité » d'Alfonso Cano.

Idéologie

Les FARC sont une guerrilla rurale, issue des zones d'autodéfense paysannes des années 1950-1960, en particulier de la République de Marquetalia. Jusqu'en 1991 environ, leur direction politique a été assurée par le Parti communiste colombien, parti marxiste-léniniste prônant la combinaison de toutes les formes de lutte : lutte politique et action sociale dans les villes, lutte armée dans les campagnes. Pendant toute cette période, c'est donc le Parti qui gère l'orientation politique et idéologique des FARC. Toutefois, les FARC disposent du «Programme agraire de la guérilla», proclamé en 1964 et réaffirmé en 1993, qui prévoit la redistribution des terres à ceux qui les cultivent. Ce programme prévoit toutefois que «Le Gouvernement Révolutionnaire respectera la propriété des paysans aisés qui travaillent leurs terres personnellement». Il prévoit également la création d'un «front unique de toutes les forces révolutionnaires du pays» afin de «jeter à terre le régime oligarchique au service des impérialistes yankee». L'aspect exclusivement rural du programme des FARC à cette époque est dû au fait que l'activité dans les villes et les syndicats est entièrement laissée au Parti communiste.
En 1993, alors que les FARC s'émancipent de la tutelle du Parti, elles se dotent d'un nouveau programme politique, lors de leur VIIIe conférence. Cette «Plate-forme pour un gouvernement de réconciliation et reconstruction nationale» comporte dix points et dépasse les revendications agraires originelles des FARC. Parmi ces dix points :
- Établissement d'une solution politique au conflit armé,
- Modernisation de l'économie et renforcement du secteur public, en particulier dans les secteurs stratégiques (énergie, transports, télécommunications), renforcement du marché intérieur, stimulation de la production, «de la petite, moyenne et grande industrie privée, de l'autogestion, des microentreprises et de l'économie solidaire». Participation des acteurs sociaux à la gestion de l'économie.
- Affectation de 50 % du budget national aux dépenses sociales, 10 % pour la recherche scientifique
- Accès facilité au crédit pour les agriculteurs, liquidation du latifundio là où il existe, redistribution des terres, protection des agriculteurs contre la concurrence internationale

Recrutement

Le recrutement des FARC est essentiellement rural (90 % des combattants en 2002). Le niveau d'éducation des guérilleros est souvent très faible, et de nombreux mineurs sont recrutés (15 à 20 % des forces du mouvement en 2008 selon une ONG). Ce profil est également celui d'environ la moitié des dirigeants historiques des FARC, qui se sont avant tout formés au sein même de la guérilla. La plupart des combattants rejoignent la guérilla de façon volontaires, soit naturellement parce qu'ils ont toujours côtoyé les guérilleros dans leur vie quotidienne, soit par l'absence de perspectives, l'attrait des armes et de l'organisation. Le recrutement forcé de mineurs existe toutefois dans les zones contrôlés par la guérilla.
Les femmes constituent près de 40 % des forces de la guérilla, un chiffre en augmentation. Combattant à l'égal des hommes, elles sont toutefois fréquemment victimes de harcèlement sexuel de la part de leurs camarades masculins, et ont donc intérêt à se mettre sous la protection d'un commandant en devenant sa compagne attitrée. En cas de grossesse, elles sont forcées à avorter ou à se séparer de leur enfant.

Activité des FARC

Les FARC font beaucoup de trafics de drogue. Ils font du trafic avec des malfaiteurs aux Etats-Unis. Les FARC produisent de la cocaïne, ils essaient ensuite de la revendre en Amérique du Sud ou aux Etats-Unis. La cocaïne peut servir comme moyen de paiement pour acheter des armes sur le marché noir international, auquel cas la drogue est fournie au trafiquant d'armes en échange des armes qu'ils apportent sur le territoire colombien, et peut quitter la Colombie par le même moyen de transport utilisé pour l'acheminement des armes.
Les FARC sont aussi responsables d'enlèvement contre rançon. Ils sont aussi responsables de prise d'otage politique. Ils prennent parfois en otage des journalistes et des agents de la CIA.
Les FARC mènent des opérations de guérilla classique :
- dynamitage de ponts, routes, oléoducs, pylônes électriques
- harcèlement d'unités militaires ou de police
- pose de mines antipersonnel
- attaques de bases militaires ou de villes : prise de Mitú (capitale du Vaupés). Ces actions ambitieuses ont eu lieu en particulier à la fin des années 1990, témoignant de la capacité des FARC à cette époque à mener des attaques de grande échelle mobilisant plusieurs centaines de combattants.
- incursions dans les villages pour faire connaître publiquement leur présence et distribuer des éléments de propagande.
Ils mènent également des actions de type terroriste : attentats à la voiture piégée, prises d'otages etc.
Les FARC fabriquent des missiles improvisés fabriqués à partir de bonbonnes de gaz, et les utilisent souvent pour lancer des attaques contre des villes et objectifs militaires.

Qui lutte contre les FARC ?

La CIA et Interpol luttent contre les FARC. Les deux agences ont une division spéciales qui luttent contre les FARC. Les deux agences travaillent chacune de leur côté, elles ne travaillent pas ensemble.



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MessageSujet: Re: Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions   Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions Icon_minitimeMer 9 Jan - 12:19


Manticore



Manticore est une organisation secrète. Le Projet Manticore, dont le symbole est une manticore, est basé sur des recherches sur la manipulation de l'ADN visant à créer des soldats d'une force et d'une habilité surhumaines ou possédant des caractéristiques ou des dons incroyables. Pour le moment, les recherches sont à un stade de projet. Aucun super soldat n'a encore vraiment fonctionné. Manticore fait donc des tests. Les êtres transgéniques qui y sont créés naissent par fécondation in-vitro et se développent dans des mères porteuses. Le projet est ensuite de forcer les enfants à suivre une discipline et un entraînement rigoureux visant à faire d'eux des soldats parfaits. Les soldats doivent aller au bout de leurs forces et parfois même plus. Le lavage de cerveau est une technique fréquemment utilisée envers les soldats rebelles. Pour le moment, seules quelques grossesses ont été menées à bien et pour ceux qui naissent, très peu arrive à l'âge de 1 an.
Manticore essaie également de faire du clonage. Manticore travaille également sur des armes chimiques et des virus. Ils fabriquent des armes chimiques et les vendent ensuite à des organisations criminelles et terroristes. De même pour les virus, ils les développent en laboratoire et ils les vendent au plus offrant. Ils font affaire avec la Mafia, le SD-6 et le K-Directorat.

Qui lutte contre Manticore ?

C'est la CIA qui lutte activement contre Manticore. La division Manticore du service anti-terrorisme est chargée de lutter contre Manticore.


Dernière édition par Amber K. Hamilton le Mer 9 Jan - 17:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions   Organisations criminelles et terroristes ◮ Descriptions Icon_minitimeMer 9 Jan - 17:08


Mafia Italienne



Une mafia (ou maffia) est une organisation criminelle dont les activités sont soumises à une direction collégiale occulte et qui repose sur une stratégie d’infiltration de la société civile et des institutions. On parle également de système mafieux. Les membres sont appelés « mafieux » (sans distinction de nombre), ou parfois « mafiosi », d’après le nom italien (au singulier : « mafioso »).

Naissance et origines de la mafia :

La mafia à l'origine est donc sicilienne. Elle apparaît dans la seconde moitié du 19ème siècle. Dans la première moitié du 19ème siècle, l'aristocratie a laissé de plus en plus de place à la bourgeoisie dans la gestion des terres. D'une manière générale, les taxes ont augmenté ; les terres réservées autrefois aux pauvres ont été confisquées et privatisées. Avec le rattachement à l'Italie (1861), de nouvelles taxes imposées par le Nord s'ajoutent, rendant la situation intenable. C'est dans ce contexte que la mafia surgit.
Le mafieux est d'abord un misérable, chassé de ses terres, contraint à l'errance, mendiant, brigand, louant ses services, rackettant… mais il y a un autre type de mafieux : le riche, le possédant qui expulse et qui rémunère les gros bras qui expulsent, récoltent les taxes, extorquent les fonds sous la menace de l'arme, sans passer par les tribunaux (trop laxistes de toute façon). À une époque où le pauvre et le riche vont s'appauvrir, les liens vont se resserrer ; au fur et à mesure que les difficultés s'accroissent, la valeur de la parole donnée augmente, ainsi naît l'onorata societa, la société des hommes d'honneur, ceux qui tiennent leur parole et leur langue. Avec la mafia la notion d'omerta est scellée. Tout « homme d'honneur » doit tenir sa langue, il doit préférer le silence à la dénonciation, l'action à la parlote. L'omerta, c'est l'homme (omu) et l'humilité (umiltà), l'homme humble, respectable, digne de ce nom, qui se tait et qui agit. C'est indéniablement dans un contexte d'extrême pauvreté que se développe la mafia : sans conditions extrêmes, les hommes de main sont difficiles à recruter, et sans homme de main prêt à exécuter les ordres, il n'y a pas d'organisation.
La mafia est également liée à la notion de « parrain ». Le parrain est le chef de l'organisation, celui qui accumule le plus de richesses et celui qui prend toutes les décisions. Chaque homme lui doit le « respect » ; celui qui enfreint cette règle doit mourir. À l'origine, la mafia est organisée, elle a un chef et des exécutants ; mais plus la pauvreté va croître dans la Sicile de la fin du 19ème siècle, plus les « mafias » vont prospérer et s'organiser, plus elles vont être nombreuses et s'affronter pour le contrôle des territoires et des revenus.

Le premier véritable « parrain » de la mafia s'appelle Vito Cascio Ferro. Il modernise l'organisation, impose le pizzu, impôt (racket) à tous les commerçants. Il raconte qu'il va « picorer » chez les commerçants comme le moineau pique son bec dans une flaque d'eau pour boire ; d'où le terme « pizzu ». Il est le parrain qui chapeaute tous les capos qui eux-mêmes dirigent tous les hommes de mains. Chaque capo a un consigliere (bras droit). « Don Vito », comme on l'appelle, ne faillira jamais, parsemant sa vie de nombreux morts. Il est la légende qui a inspiré le personnage du film Le Parrain prêtant son surnom et son prénom à Don Vito Corleone (le nom de Corleone étant emprunté au village de mafieux le plus dur qu'ait connu la Sicile : Corleone, au sud-ouest de Palerme). C'est lui qui exporte la mafia aux États-Unis à la fin du 19ème siècle.

La mafia sicilienne aux États-Unis d'Amérique

Les pauvres Siciliens fuyaient la misère et malheureusement ne trouvaient que misère également aux États-Unis ; l'organisation de la Mafia trouva donc un terrain prospère pour ses affaires. C'est ainsi que dès l'arrivée des premiers Siciliens se mit en place l'organisation de la Mano Nera. Les mafieux envoient des lettres anonymes aux autres Siciliens avec une demande de rançon signée par un dessin représentant une main gantée de noir. Celui qui reçoit la lettre n'a qu'à se rendre au rendez-vous fixé avec la somme demandée, sinon c'est l'assassinat. Ce phénomène n'étant réservé qu'aux Siciliens, et ces Siciliens étaient généralement très pauvres, la police américaine se moque éperdument de tout ça. Il n'y a guère qu'une fois le cadavre retrouvé que l'on s'inquiète un peu, puis on passe. C'est ainsi que l'organisation criminelle de Don Vito va s'étendre de la Sicile aux États-Unis et y prospérer également. On trouve très tôt des marques d'implantation de la mafia partout où il y a des Siciliens : New York bien sûr, mais aussi Chicago, et même Kansas City.

Les Mafias italiennes

Si la mafia se développe d'abord en Sicile, elle se développe aussi rapidement dans le Sud de l'Italie, cette autre partie soumise au nord et négligée par le nord dès après 1861. Ces mafias portent différents noms selon le lieu où elles règnent :
- la Camorra (en Campanie : Naples) ;
- la Cosa Nostra (en Sicile) - celle-ci était jadis désignée sous le nom de mafia, dont le sens fut ensuite élargi, et ce jusqu'à ce qu'un pentito révèle qu'entre eux, les mafieux siciliens utilisaient le terme de Cosa Nostra ;
- la 'Ndrangheta (en Calabre) ;
- la Sacra Corona Unita (dans les Pouilles) ;
- la Stidda (en Sicile).

Caractéristiques d'une Mafia

Six caractéristiques définissent une mafia :
- Structuration de l'organisation qui suppose un engagement réciproque de ses membres et un certain nombre de règles internes.
- La violence qui est à la fois utilisée pour accéder à des richesses et pour protéger l'organisation par l'intimidation.
- La mafia a aussi un rôle social. Les mafieux cherchent à avoir des rôles importants dans des activités de médiation sur le plan politique, social ou économique, en particulier pour la jonction entre la sphère légale et illégale.
- Un ancrage territorial. Ainsi tout en ayant des activités internationales. Les mafias cherchent à garder des liens sur leurs territoires d'origine.
- La coexistence entre les activités légales et illégales entre l'ensemble des ressources de l'organisation. Seule l'Italie, confrontée de longue date aux phénomènes mafieux, a défini le crime d'association mafieuse.
- Le lien avec les classes politiques et les institutions, soit à l'échelle régionale, soit à l'échelle nationale. Grâce à cette interpénétration, elle arrive à accéder à certaines ressources, dont des marchés publics. Elle arrive dans certains cas à agir en toute impunité judiciaire parce qu'elle monnaie son soutien à la classe politique à travers l'influence qu'elle exerce sur la société.

Rituels des Siciliens de la Cosa Nostra

Dans la plupart des familles, le rite d’orientation est organisé quand un homme devient un « associé » et, plus tard, un « soldat ». Comme le décrit Tommaso Buscetta au juge Giovanni Falcone, la cérémonie réunit, en plus du néophyte, au moins trois « hommes d’honneurs » de la famille ; le plus vieux lui précise que cette « Maison » protège le faible contre l’abus du pouvoir ; il pique alors le doigt de l’initié dont il verse le sang sur une image sacrée, souvent un saint. L’image est alors placée dans la main de l’initié et l'officiant y met le feu. Le néophyte doit résister à la douleur et passer l’image d’une main à l’autre, jusqu’à ce que celle-ci soit consumée, tout en jurant solennellement de garder la foi dans les principes de la « Cosa Nostra » ; il utilise pour cela la formule « que ma chair brûle comme ce saint si je ne garde pas mon serment. » Joseph Valachi fut la première personne à mentionner cela au tribunal.

Activités

La mafia fonctionne sur un modèle d’économie parallèle ou souterraine. Elle cherche à contrôler les marchés et les activités où l’argent est abondant, circule en numéraire (argent liquide) et est facile à dissimuler au fisc. La plupart des activités commerciales usuelles sont utilisées, que ce soit comme paravent à des activités illégales ou comme moyen de blanchiment de l’argent récolté. Ces activités recouvrent aujourd’hui les domaines les plus variés :
- contrôle « douanier » des biens et des personnes en entrée et en sortie d’un quartier (pour certains lieux).
- voto di scambio (vote d’échange) : achat de consensus électoral contre les « faveurs » accordées à une partie de l’électorat (ce fut longtemps le cas de la DC).
- la vente d’armes.
- la contrefaçon.
- le trafic de drogue.
- le trafic d’êtres humains.
- le trafic d’organes.
- le trafic d'oeuvre d'art.
- le blanchiment d'argent.
- les jeux d’argent (paris, casinos…).
- la prostitution qui passe par le proxénétisme.
- la pornographie.
- la cybercriminalité
- l'immobilier.
- le racket (extorsion ou pizzo).
En général, la mafia préfère recourir à l’intimidation, la corruption ou le chantage plutôt qu’à la force pour contraindre ceux qui lui résistent. De cette manière elle attire moins l’attention du grand public sur elle. Mais il arrive régulièrement que pour se débarrasser de concurrents, de témoins gênants ou de traîtres, les mafias usent de méthodes sanguinaires : guerres de gangs pour la prise de contrôle d’un territoire ou d’un marché, assassinat de témoins, de complices ou de juges avant un procès en sont quelques exemples. Mais ce fonctionnement est souvent régie par une Commission dirigé par les chefs et parrains d'un vaste territoire. Chaque protagonistes dirigent alors un secteur (voir ci-dessus). Elle peut etre basée sur un système démocratique avec une constitution et des lois ou sur un système despotiste.

Qui lutte contre la Mafia italienne ?

Interpol lutte activement contre la Mafia italienne. C'est la division lutte contre le crime organisé qui se charge de lutter contre la Mafia italienne.

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