Secret Identity
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 C'est la quille... euh la pause

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MessageSujet: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeMer 19 Déc - 20:19




Ce n'est pas la soirée du bal, et pourtant voilà la marraine
C'est la quille... euh la pause
feat Matthew Wade & Amber Hamilton


◮ Prénom et Nom des participants : Matthew Wade & Amber Hamilton
◮ Date et moment de la journée du sujet : En milieu de matinée
◮ Circonstance du sujet : Moment de la pause dans une journée banale au siège de la CIA
◮ Résumé du sujet : Petit discussion entre agent.

« Secret Identity »

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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeJeu 20 Déc - 8:46


[ hrp : J’espère que ça te plaira et surtout que je n'ai pas fait d'impair avec le formulaire. N’hésites pas à me dire si je dois changer quelque chose ou ajouter des choses. Pas fameux mais difficile de commencer avec un nouveau perso. ]

Matthew venait de passer plusieurs heures à éplucher des comptes rendus de missions, des informations diverses provenant d’autres services. Ses yeux commençaient à s’injecter de sang à force de lire ses pages blanches, noircies de données diverses. Ce genre de travail ne lui plaisait que très peu, même si c’était un passage obligatoire. Il préférait l’action, et l’adrénaline du terrain. Et pour couronner le tout, il n’y avait rien d’intéressant à sortir de ces textes interminables. Normalement, d’autres personnes se chargeaient de ce genre de corvée. Mais comme il était à l’agence ces temps-ci, et que c’était plutôt calme, fait assez rare pour être mis en évidence, l’ancien militaire se chargeait de la paperasse. Son temps d’étude était doublé, dans la mesure où il mélangeait régulièrement les différents documents. Régulièrement, Matt s’étirait et poussait un soupir profond et long montrant son ennui. C’était un peu comme vivre un enfer. De leur côté, les autres membres de sa division semblait plutôt à l’aise et efficace… en apparence tout du moins. Son regard dérivait régulièrement sur Jennifer, et un sourire s’affichait sur son visage, et parfois, la jeune femme lui répondait d’un sourire à son tour lorsqu’elle captait son manège. En y pensant, l’agent avait du mal à mettre des mots sur ses sentiments, ou peut-être avait-il juste peur de s’avouer la vérité. Saturant, et n’avançant plus dans ses recherches, le jeune homme s’étira une dernière fois et se leva pour prendre une pause bien mérité. Il avait proposé à d’autres de l’accompagner, mais personne ne semblait avoir envie de descendre au premier étage.

Les locaux de la division de lutte contre Al-Qaïda se trouvaient au neuvième étage, comme le reste des services de lutte contre le terrorisme. Matthew appela l’ascenseur. Ce dernier mit quelques secondes à arriver. Une fois à l’intérieur, il appuya sur le premier étage et desserra le nœud de sa cravate, après avoir enlevé sa veste pour la mettre sur son bras. Ce formalisme aussi le dérangeait au quotidien. Contrairement aux apparences, l’agent aimait son travail, et appréciait de bosser pour la CIA. Il s’accommodait parfaitement de ces inconvénients, puisque ses périodes sur le terrain les compensaient largement. Arrivé à destination, Matt regarda la pièce et observa quelques instants les personnes présentes. Une silhouette familière attira son attention. Sa marraine. Elle était assise et lui tournait le dos. Avant de la rejoindre l’ancien militaire prit un café et s’approcha de la table de son amie. Avec un ton enjoué, il lança à la demoiselle comme il le faisait toujours.


_ « Oh ma petite fée. Tu arrives toujours au moment les plus propices. »

Matthew afficha un large sourire, en faisant face à Amber. Elle l’avait parfaitement bien guidé lors de son arrivée, se montrant patiente et supportant ses petites facéties. L’agent passait parfois pour un vrai clown, mais quand l’heure d’être sérieux était arrivé, tous les faisaient confiance pour prendre les bonnes décisions. Depuis la jeune femme était l’une de ses amies. En tout cas c’est ainsi qu’il le voyait. S’asseyant sans même attendre la permission, Matt fixa un petit moment Amber en gardant le silence. Il plissa légèrement les sourcils en prenant une expression des plus sérieuses. Mais finalement, c’est le sourire qui gagna la partie. L’ancien militaire se détendit et laissa échapper un petit rire.

_ « Comment vas-tu ? Quoi de neuf de ton côté ma chère ? Je te dérange peut-être. »

Il tira légèrement la langue. De toute manière, c’était un peu tard pour ça vu qu’il était installé et lui parlait déjà. Cela lui ferait une véritable pause de discuter avec Amber. Et puis, peut-être en profiterait-il pour lui poser quelques questions. Sa marraine avait toujours été douée pour deviner mieux que lui ses sentiments, ou ses impressions. Tenant son café, il soufflait un peu dessus pour le refroidir légèrement avant d’en prendre une gorgée… Quelques jours auparavant, il avait failli perdre la langue en étant trop prompt à boire cette boisson.
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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeVen 21 Déc - 14:41

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Mon réveil sonna à 6 heures du matin. J'appuyais sur le bouton pour éteindre la sonnerie. J'étais fatiguée et j'avais envie de rester au lit. J'avais eu une petite nuit. Allison avait bougé dans mon ventre une bonne partie de la nuit, m'empêchant de dormir. Je me levai tout de même car je devais aller travailler. Mon congé de maternité n'était pas encore pour tout de suite, mais prévu le 3 janvier 2013. Après m'être levée, je me rendis dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Je mangeais convenablement et suffisamment car la dernière fois que je n'avais pas assez déjeuner, je l'avais payé en faisant un malaise. Allison n'était pas encore née qu'elle montrait déjà qu'elle avait du caractère. J'étais toute seule pour prendre mon petit déjeuner, j'avais passé la nuit toute seule, Ryan étant en mission à l'étranger. Je n'avais pas supervisé sa mission, car depuis un mois, la hiérarchie considérait que je ne devais plus travailler après 20 heures, qu'il fallait me ménager.
Après avoir mangé, je pris ma douche et ensuite me préparai pour aller au travail. Je devenais de plus en plus longue, m’essoufflant de plus en plus. Il me restait encore une cinquantaine de jour avant d'accoucher mais je crois que j'avais hâte. J'en avais déjà assez d'être ronde et fatiguée. En même temps, j'appréhendais l'arrivée d'Allison. Etant mon premier enfant, je ne savais pas trop si j'allais être une bonne mère, si j'allais m'en sortir. J'avais encore quelques jours pour préparer son arrivée.
Une fois prête, je quittai mon appartement, ou plutôt celui d'Alexis, pour me rendre au travail. Je devais déjà passer par le cabinet où était censé travailler Alexis, au cas où j'étais suivi. Ensuite, une fois entrée à l'intérieur, je devais attendre plusieurs minutes et sortir par une sortie cachée. Seulement après, un agent de la CIA me conduisait jusqu'au locaux de la CIA. Je pus ensuite rejoindre mon bureau. J'arrivais vers les 8 heures et je me mis au travail. Je devais traiter les dossiers que je pouvais et voir ceux que je devais passer à une collègues car je n'arriverais pas à les traiter avant mon congé de maternité. A l'arrivée, il y avait beaucoup de chose que j'allais devoir donner. C'était un peu frustrant de travailler sur un dossier pendant plusieurs semaines et de devoir tout donner car l'on était mise sur la touche. Mais, je devais bien me rendre compte que je ne pouvais pas me rendre sur le terrain car j'étais vite essoufflée et que j'avais perdu de mes capacités physiques, surtout de ma souplesse. J’espérais vite retrouver tout ça après la naissance d'Allison.
Vers 10 heures, j'eus un petit creux. Il fallait que je mange un truc pour pouvoir tenir jusqu'à midi. Je décidais donc de descendre en salle de pause. Je me pris une barre de céréales et un jus de fruit. Il y avait le journal donc je décidai de me mettre à le lire. Puis, au bout de quelques minutes, j'entendis quelqu'un me parler. Je reconnu tout de suite que c'était Matthew, de part le surnom qu'il me donnait. Il s'installa en face de moi, avec son café. Il me demanda comment j'allais et s'il ne me dérangeait pas.

Salut Matthew, je vais bien et toi ? Tu ne me déranges jamais. Assis-toi. De toute façon, je peux prendre autant de pose que je veux, j'ai l'excuse pour.

Je ne profitais pas de l'excuse d'être enceinte, mais personne ne me disait rien. Matthew avait été mon filleul, à l'Agence, pendant un an, avec le système de parrainage. Je pouvais bien prendre un peu de temps pour discuter avec lui.


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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeSam 22 Déc - 17:53

La journée se déroulait comme toutes les autres journées de travail de bureau, ennuyante et très longue. Du point de vue de ses collèges, Matthew est un véritable clown dans ces circonstances, et il le savait. Les regards au-dessus des piles de dossier et d’autres petites attitudes ne trompaient. En bon artiste, il leur avait fait la totale ce matin-là avant de descendre prendre un café. L’agent n’était pas un adepte de ce style de boisson, mais ça lui donnait une bonne excuse pour prendre une petite pause, sans donner l’impression de flâner. De toute manière, tout le monde savait que c’était sur le terrain qu’il était le plus compétent et le plus utile. Ce type de journée n’était là que pour combler le vide entre deux rotations. Arrivé dans la salle de pause après un rapide voyage en ascenseur, Matt était parti vers le distributeur et s’était servi avant de rejoindre l’une de ses connaissances. Amber. Sa marraine la fée comme il l’appelait. Elle avait été l’agente chargée de son intégration, et surtout de le guider dans ce nouveau monde d’agent de terrain. La CIA était totalement différente de l’armée, et sortir de la ferme ne donnait que les bases théoriques de vraiment utile concernant le fonctionnement, ou la manière d’agir dans les locaux de Langley. Utilisant le surnom dévolu à la jeune femme, l’ancien militaire prit place à elle et afficha un large sourire qui ne s’effaça que l’espace d’une seconde pour tenter de paraître sérieux, ou en colère en vain.

Les questions d’usage furent posées rapidement, et Amber répondit avec sa gentillesse habituelle. Enfin, Matthew l’avait toujours connu ainsi. Dans le travail, il se l’imaginait différente… Enfin maintenant qu’elle était enceinte, il se l’imaginait en mission beaucoup plus difficilement. Matt fit un sourire entendu, personne n’avait besoin d’excuse pour prendre un pause tant que le travail était fait, et l’efficacité au rendez-vous. Mais la condition de son interlocutrice lui accordait quelques privilèges logiques et mérités de son point de vue. Encore une fois, l’agente allait être la personne de la situation. Il n’avait aucune famille, ni même d’ami assez proche pour parler de ça. Nate aurait pu faire l’affaire, mais il ne souhaitait pas l’ennuyer avec ça. D’un autre côté, Amber avait probablement d’autres soucis, et il se ravisa mentalement en se disant que ça attendrait bien un peu. Ce fameux sujet était Jennifer, une nouvelle de sa division dont il s’était beaucoup rapproché dernièrement. Buvant son café, il finit par répondre après ce débat interne, sur un ton naturel et nonchalant. Bien que doué dans ce domaine, son interlocutrice serait peut-être capable de voir son manège.


_ « Bah écoute. Une journée normale au bureau. » S’étirant, il fit un large sourire avant de continuer. « Tu sais ce que j’en pense. Enfin il faut bien le faire. Ça fait plaisir de te voir, tu as effectivement en pleine forme. Et comment va la petite demoiselle ? »

Matthew savait comme beaucoup qu’Amber était enceinte, et il savait que c’était une petite fille. Quoi qu’il soit bien incapable de dire si c’est la future mère qui le lui avait dit, ou si il avait glané l’information entre deux couloirs. Enfin il était heureux pour elle, c’était un plaisir de la voir radieuse et épanouie, en tout cas, c’était ce qui se dégageait d’elle à cet instant. L’ancien militaire avait du mal à imaginer la vie de famille de deux agents de terrains, mais après tout, il avait toujours été célibataire… peut-être était-ce moins difficile qu’il ne le pensait. Son regard finit par quitter le ventre rebondi de son interlocutrice, avant de se poser sur son visage. Il reprit alors la parole sur ce ton toujours très naturel et détendu.

_ « C’est pour quand ton congé maternité déjà ? Histoire que je me prépare à devoir me débrouiller sans ma bonne fée pendant quelques temps. J’aurais le droit de venir voir la petite à la maternité. »

Une petite lueur intéressée et amusée passa dans son regard à la fin de la question. C’est vrai qu’Amber était une amie, voir un peu une confidente. En tout cas pour ce qu’il s’agissait d’interaction humaine, il préférait son avis à celui de Nate. Continuant de boire son café par petite gorgée, il fit une légère grimace. Cette boisson était toujours aussi dégoutante, et il n’oserait jamais demander du chocolat chaud pour cette salle de pause. L’ancien militaire se souvenait encore des regards amusés de ses collègues quand il en avait apporté au bureau un matin où il s’était levé un peu tard. En repensant à sa question, Matthew réfléchissait déjà au cadeau de naissance à préparer et à apporter avec lui ou à offrir à Amber.
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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeDim 23 Déc - 11:00

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Je discutais à présent avec Matthew. J'étais contente de le voir et de pouvoir discuter un peu avec lui. L'on s'entendait bien et j'étais toujours contente de tomber sur lui. J'avais été sa marraine pendant un an, à son arrivé à la CIA et maintenant, l'on pouvait dire que l'on était amis. Il me demanda comment j'allais et je lui répondis que j'allais bien, sans rentrer dans les détails. Il me dit que c'était une journée normal de travail. Je lui souris. Il rajouta que je savais ce qu'il en pensait. Matthew était un homme de terrain, il n'aimait pas trop faire de la paperasse, ce que je pouvais comprendre.

Oui, je sais très bien ce que tu en pense, mais au moins pendant que tu fais de la paperasse ici, tu es quand même aux Etats-Unis.

Matthew ajouta qu'il était content de me voir, que j'avais l'air d'être en forme. C'était le cas, j'allais plutôt bien. Il prit des nouvelles d'Allison.

Pour le moment, tout va bien. Elle suit sa progression. Dans une cinquantaine de jours, elle sera là. Je suis pressée d'un côté.

Une cinquantaine de jours, ça se rapprochait. Allison serait bientôt là. J'avais hâte et en même temps, j'appréhendais un peu. Je pense que c'était normal. C'était mon premier enfant. J'avais peur de ne pas être une bonne mère, de ne pas m'y prendre correctement. Enfin, ces préoccupations de jeune futur maman. Matthew me demanda quand est-ce que je partais en congé maternité.

Bientôt, même très bientôt. Je suis en congé le 3 janvier. Je n'aurais plus le droit de venir au bureau mais je vais travailler de chez moi. J'ai peur de m'ennuyer sinon. Enfin, il me reste encore des choses à préparer avant l'arrivé d'Allison, mais dans l'ensemble, c'est prêt. Cela va me faire bizarre de ne pas venir tous les jours travailler. Mais, je vais pouvoir me reposer, lire, faire des choses que je n'ai pas le temps de faire quand je travaille. On ne pourra plus se voir dans les locaux, mais bon, on peut toujours se donner rendez-vous pour discuter. Mon congé se termine le 25 avril. Avec Allison, je risque d'être pas mal occupée donc je ne crois pas que je pourrais revenir dans les locaux avant.

Matthew demanda ensuite s'il pourrait venir me voir à la maternité. J'aurais adoré qu'il vienne me voir, j'aurais aimé pouvoir être entouré de ma famille et mes amis, mais je savais déjà que ça ne serait pas possible.

J'aurais adoré, mais je suis désolée, malheureusement non. Même mon père et le reste de ma famille ne va pas pouvoir venir. Je n'aurais même pas le droit d'accoucher sous mon vrai nom. Officiellement, Allison ne sera même pas ma fille, mais celle de mon alias. Je ne sais pas trop encore comment nous allons mettre tout ça en place, pour au niveau administratif. C'est tellement compliqué.

J'appréhendais beaucoup tout cela. Je ne savais pas trop comment ça allait se passer. Allison était ma fille, à moi, Amber, je ne voulais pas devenir Alexis. Je ne savais pas comment ma fille en grandissant allait comprendre que j'avais deux prénoms, que certaines personnes m'appelaient Alexis et d'autre Amber. D'ici là, peut-être que les choses allaient s'arranger, mais j'avais des doutes. Le SD-6 ne serait pas détruit si vite. Avec Ryan, nous serions peut-être jamais tranquille.

Je suis super déçue, presque personne ne va pouvoir venir me voir à la maternité à part Ryan et sa famille. Dès qu'elle est née, j'ai déjà quand même prévu de vous envoyer une photo sur votre téléphone et je m'arrangerais pour passer dans les locaux avec Allison. On trouvera bien un moyen pour que tu la vois. Enfin, je ne te cache pas que cette situation me dérange au plus haut point. Cela m'effraie aussi beaucoup.

Cela me stressait pas mal, mais je devais rester zen car sinon, Allison pouvait ressentir mon stresse. Nous allions essayer de gérer au mieux la situation, même si les choses s'annonçait très compliqué.


Et toi, ta vie ? J'espère qu'elle est moins compliquée que la mienne. Tu vois quelqu'un en ce moment ?

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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeLun 24 Déc - 10:15

Amber était la personne idéale à croiser en ce moment. Finalement cette journée ne serait pas si mauvaise que ça dans son ensemble. Installé avec un café face à la jeune femme, Matthew lui posa les questions d’usage avant d’enchaîner sur la future vie à venir au monde. Il aimait les enfants, et les trouver marrant… chez les autres pour le moment. Sa vision du travail de bureau était connue de tous, en tout cas tous ceux qui le connaissaient un peu. Sa marraine et amie ne faisait pas exception à cette règle. L’agent fit une petite grimace et tira la langue avec un sourire en entendant le mot paperasse. Puis il haussa les épaules quand elle lui dit qu’aux moins il était aux Etats-Unis. Cette réaction en disait long sur son impression concernant ce détail. Matt aimait enfin aime son pays, et est prêt à tout pour le défendre. Mais contrairement à la jeune femme, il n’avait plus rien pour le retenir ici. Pas de familles, peu d’ami qui ne soit pas agent de la CIA ou en mission pour l’armée. Pas de copine, enfin pour le moment. Et la seule personne qui l’intéressait pour le moment faisait partie de la même rotation que lui. Finalement le terrain était vraiment ce qu’il préférait, et surtout l’élément dans lequel il se sentait parfaitement à l’aise. Une touche de préparation, et une grosse dose d’adaptation et d’improvisation. Cela nécessitait une attention de tous les instants, et surtout d’être aux aguets. Epuisant, mais agréable de son point de vue. Il faut dire que dans l’armée, chaque jour était ainsi avec les responsabilités en moins. Matthew ne connaissait finalement que cette vie. Dans le quotidien, il s’ennuyait et tournait un peu en rond.

Amber confirma son impression que tout allait bien, et il lui sourit heureux de cette nouvelle. Une petite pointe de tristesse passa dans son regard durant le discours suivant. Il pourrait l’appeler mais ce ne serait pas pareil. Dans un premier temps, l’ancien militaire hocha la tête en guise de compréhension. Son interlocutrice était un bourreau de travail, et devoir se retrouver à végéter chez elle était dur à imaginer. Mais c’était aussi pour son bien. Avec un large sourire, il fit un geste signifiant super avant de répondre.


_ « Oh avec plaisir. Tu m’appelles quand tu veux, et j’accourrais pour te voir ou même t’aider s’il y a besoin. Donc n’hésites pas si tu as envie de parler. »

Un large sourire conclut sa réponse, mais son expression redevint rapidement sérieuse. Sa dernière question obtint une réponse un peu inattendue. En tout cas, Matthew avait complètement oublié ce détail. Dans un silence religieux, l’agent écouta son amie lui faire partager ses états d’âme. Son expression s’adapta sincèrement aux différentes paroles, parfois déçue, encourageante ou fataliste. Dans les grandes lignes, Matt connaissait le travail d’Amber mais il n’avait jamais demandé plus de détails. Elle était agent double, c’est tout ce qu’il savait et avait besoin de savoir finalement. Il reprit une gorgée de son café, et faillit tout cracher sur la jeune femme lorsqu’elle posa sa dernière question. Son instinct était toujours aussi infaillible. S’essuyant la bouche, et reposant son café, Matt sourit amusé par sa propre réaction.

_ « Histoire de conclure avec les sujets qui fâchent si je peux le dire ainsi. » Il posa sa main sur celle d’Amber, dans un geste de réconfort et de soutien, avant de continuer « Ne t’inquiète pas, tu t’en sortiras à la perfection. Et puis contrairement aux apparences, tu n’es pas toute seule. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux compter sur moi et tu le sais. On est des agents, on trouvera un moyen de vous faire venir discrètement dans ces locaux. Hâte de voir cette petite bouille, et n’hésites pas à me contacter au besoin. Je te réponds toujours. » Il lui fit un clin d’œil et continua à nouveau. « Et peu importe le nom que tu portes, tu es et tu resteras sa mère c’est le principal. Et puis que tu t’appelles Amber ou autrement, elle t’appellera maman donc aucune différence finalement. Un nom n’est qu’un nom et n’a jamais défini personne. Tout ira bien, j’en suis sûr. Et puis Ryan sera là. »

Matthew enleva sa main de celle d’Amber, et lui fit un large sourire. Son côté protecteur était encore une fois de sortie, et il s'inquiétait presque plus que l'intéressée. Cette situation était vraiment délicate, et de son point de vue, il aurait trouvé préférable de retirer la jeune femme de sa mission actuelle. C’était probablement plus délicat qu’il ne le pensait, mais cela aurait été mieux pour elle. Inspirant à fond, et souhaitant changer de sujet, l’agent soupira lourdement. Inutile de stresser sa marraine outre mesure, il avait dit ce qu’il avait à dire sur le sujet, et ce qu’il pensait. Il reprit la parole sur un ton se voulant nonchalant.

_ « Ma vie s’écoule comme d’habitude, au rythme des rotations sur le terrain, et de cette maudite paperasse. Et elle est beaucoup moins compliquée que la tienne, mais j’ai moins de personnes à gérer dans ma vie. Est-ce que je vois quelqu’un en ce moment ? C’est une question plus compliquée à répondre. » Il soupira à nouveau. « Je pense qu’on peut dire ça, mais c’est délicat. Je ne sais pas trop où je me situe, ni ce que j’ai le droit de faire. Je ne sais pas si tu vois la petite nouvelle dans notre service… »

Matthew s’interrompit à ce moment, car il était sûr qu’Amber comprendrait le reste de sa question ou de son information. Il l’observa attentivement. Finalement Amber était ce qui ressemblait plus à une famille avec Nate. C’était les personnes qui le connaissait le mieux, et qu’il côtoyait le plus depuis son intégration à la CIA. Prenant une gorgée de son café pour se donner de la contenance, son regard restait rivé sur la jeune femme pour voir sa réaction.
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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeVen 28 Déc - 14:57

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Matthew était venu me parler dans la salle de pause. L'on discutait un peu de tout et de rien et il me demanda quand est-ce que serait mon congé maternité. Je lui donnais la date. J'espérais ne pas m'ennuyer. Si j'avais l'occasion et lui aussi, je proposai qu'on se voit. Matthew accepta avec plaisir, je ne devais pas hésiter à l'appeler. Je souris.

Merci, c'est gentil. On essaiera donc de s'organiser ça.

Matthew voulait savoir s'il pourrait venir me voir à la maternité, je lui répondis que malheureusement non. Tout était compliqué et je ne savais pas encore comment tout ça allait s'organiser. Cela me paniquait un peu. Matthew me rassura. Il se proposa d'être là pour moi en cas de besoin. C'était vraiment gentil de sa part.


J'espère oui, que tout va bien se passer. C'est gentil de proposer ton aide. Je pense qu'on va bien trouver une solution, c'est juste que c'est compliqué.

Avoir un enfant dans les meilleurs conditions possibles, c'est ce que voulait toutes les mamans, moi la première, mais dans l'état des choses, tout serait assez compliqué, mais il fallait gérer la situation. J'espérais que tout se passerait bien avec Ryan également. Matthew disait qu'il serait là Je pensais qu'il avait raison, Ryan avait l'air de tout faire pour être présent. J'espérais jute que l'on pourrait vraiment former un couple et avoir une vie stable. Nous nous étions remis ensemble que depuis un mois, j'espérais que ça durerais. Je préférais changer de sujets, de toute façon, il n'y avait rien de plus à ajouter. Je voulais que l'on parle de Matthew maintenant. Je voulais savoir où il en était dans sa vie. Il me dit que ça vie était moins compliquée que la mienne. Tant mieux pour lui. Je ne souhaitais à personne une vie compliquée comme la mienne. Je voulais savoir s'il avait quelqu'un dans sa vie. Il me dit que répondre à cette question était plus compliqué. Je souris. Il ne savait pas trop s'il voyait quelqu'un. Il pensait pouvoir dire ça, mais c'était compliqué. Il ne savait pas trop où il en était. Il s'agissait de la nouvelle de son service.

Oui, je vois qui sait. Elle a l'air pas mal et sympa. Où est le problème ? C'est que c'est une collègue, ou c'est plus compliqué que ça ?

Nous avions le droit de sortit ensemble entre collègues, après ça pouvait être gênant en cas de rupture, mais il n'y avait pas d'interdiction. Après, il y avait peut-être des raisons qui faisaient que la situation était compliquée. Je ne connaissais pas vraiment Jennifer, je l'avais juste croisé dans les couloirs et je savais qu'elle venait d'arriver à la CIA. Je connaissais sa marraine, Lisa, qui était aussi sa sœur. Je ne savais pas si quelque chose dans la vie de Jennifer rendait compliqué le fait qu'elle sorte avec Matthew. J'espérais que les choses allaient s'arranger pour eux. Matthew était un mec bien, il méritait d'être heureux.


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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeVen 28 Déc - 19:32

Les questions concernant la naissance et les modalités de l’accouchement furent vite réglées. Amber semblait un peu inquiète sur ce sujet, et Matthew ne souhaitait pas insister inutilement. Il se proposa tout simplement d’être présent, et de l’aider au besoin afin qu’elle puisse profiter d’une plus grande liberté prévue. Ce serait compliqué pour elle, mais il était persuadé que tout se passerait très bien pour le jeune couple. Matt ne pouvait s’imaginer ce que cela devait être d’accoucher dans sa situation, et surtout avec les contraintes liées à sa mission actuelle. Cette perspective lui semblait tellement loin dans l’avenir. Et puis c’était quand même un agent secret, il trouverait bien un moyen de s’infiltrer dans l’hôpital pour rendre visite à la jeune femme, si elle le lui demandait. Cela pimenterait un peu sa période bureau et paperasse. Comme à son habitude, et avec toute sa gentillesse, l’agent de terrain tenta de rassurer son interlocutrice et de la mettre en confiance pour la naissance à venir. Son instinct lui soufflait qu’elle serait une bonne mère, et qu’elle serait à la hauteur de la situation. Enfin ils l’apprendraient tous les deux assez rapidement, la naissance était prévu dans six semaines. Cette période passerait rapidement, et le bébé pointerait le bout de son nez plus vite que prévu. Amber emmena la conversation vers la vie privée du jeune homme, et lui posa la question pour laquelle il avait besoin de son avis.

Matthew savait que les rapports entre collègues n’étaient pas interdits, mais c’était sa propre vision des choses qui le rendait nerveux et indécis. Sa réponse fut des plus évasives, et surtout elle refléta parfaitement son état d’esprit. L’ancien militaire ne savait pas ce que pensait Jennifer, ni ce qu’elle souhaitait et surtout était-il prêt pour une relation sérieuse. Le célibat n’était pas ce qu’il préférait, mais il n’avait rien contre. Et puis cela faisait des années qu’il n’avait plus été lié à quelqu’un. Arriverait-il à la rendre heureuse, ou à se détacher suffisamment pour rester objectif dans son travail. Toutes ses questions le taraudaient un peu depuis quelques semaines. Jennifer et lui se rapprochaient indéniablement, et une certaine attirance était nettement perceptible. Il soupira à nouveau, et répondit calmement après avoir bu son café.


_ « Justement c’est ce que j’aimerais savoir. Elle est sympa et mignonne. Et le fait que ce soit une collègue ne me gêne pas plus que ça, enfin je ne sais pas si j’arriverais à faire la part des choses. Je dirais plutôt que j’ai peur d’une certaine manière. »

Matthew s’arrêta à cet instant, et prit une nouvelle gorgée de son café. C’était probablement cela. La peur. D’être en couple, ou d’être rejeté. Peut-être un peu des deux. Ou tout simplement être capable de se lier à nouveau à quelqu’un, et de l’incorporer dans sa vie. Beaucoup de questions, et si peu de réponses. Cela devait étonner un peu Amber, ou en tout cas, cela l’étonnait énormément. Il avait toujours été plutôt aventureux, voire légèrement téméraire. Et cette fois, ses émotions l’empêchaient d’agir ou de reconnaître qu’il l’aimait. Matt reprit la parole.

_ « Enfin je ne sais pas trop sur quel pied danser face à mes sentiments. Je l’apprécie, mais est-ce que je serais prêt à incorporer une nouvelle personne dans ma vie. » Avec un petit sourire taquin, il ajouta. « Et puis sa sœur me fait un peu peur, elle m’a bien mise en garde vis-à-vis de sa sœur. »

Matthew tira la langue, comme à son habitude, il utilisait l’humour pour esquiver les conversations sérieuses. Amber ne serait probablement pas dupe, mais c’était un mécanisme de défense naturel chez lui. L’agent trouvait cette situation assez bizarre. Et dire que leur rencontre avec Jennifer aurait pu tourner plus mal. Ses paroles avaient été machistes et déplacées, même si c’était sur le ton de l’humour… Il s’était très bien rattrapé, et bien plus attaché à la demoiselle que prévue. Il conclut alors tout simplement.

_ « Bah ne t’inquiète pas. Arrivera ce qui doit arriver. Mais j’aimerais ton avis, vu que tu es en couple avec un autre agent, la vie ensemble c’est comment ? Enfin je ne sais même pas si tu as déjà été avec une personne – normale – si je peux le dire ainsi. Enfin c’est peut-être trop indiscret, et je m’en excuse. »

Il sourit légèrement, et termina son café par la même occasion. Cela aussi faisait partie de ses interrogations. Comment gérer la vie avec un autre agent de terrain. D’autant plus qu’ils faisaient partis tous les deux des mêmes rotations. Peut-être qu’Amber lui donnerait une réponse plus précise sur ce dernier point, et non des moindres.
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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeDim 6 Jan - 17:47

C'est la quille... euh la pause


J'avais demandé à Matthew s'il voyait quelqu'un. Il ne savait pas trop. Il appréciait quelqu'un, mais c'était compliqué. Nous parlâmes donc ensemble de ça. Matthew craquait pour sa nouvelle collègue, Jennifer Warren. Je l'avais vu et la connaissais juste de vu. Matthew n'était pas trop gêné par le fait que c'était une collègue, il ne savait pas s'il arriverait à faire la part des choses, quelque chose l'effrayait.

Je pense qu'il faut essayer. Elle a l'air sympa et oui, elle est très jolie. Je pense qu'il faut essayer de faire la part des choses et voir ce que ça donne. Je comprend que ça puisse t'effrayer, mais qui ne tente rien n'a rien.

Matthew était effrayé car il ne savait pas s'il était prêt pour une relation sérieuse. C'était à lui de voir. Seul lui pouvait savoir s'il était prêt pour ça. Je comprenais qu'il puisse avoir peur de ne pas être prêt. Il ajouta que la sœur de Jennifer lui faisait un peu peur, elle avait dû le mettre en garde. Lisa faisait assez froide, je comprenais qu'il ait peur. Cela me fit sourire.

Seul toi peut savoir si tu es prêt à t'engager. Je pense qu'il faut que tu réfléchisses à ce que tu veux. Tu as des sentiments pour elle, c'est déjà ça, après il faut voir si tu as envie de vraiment t'engager, construire quelque chose ou non. Il ne faut pas avoir peur de Lisa, même si elle t'a mise en garde, elle n'est pas méchante, elle ne veut juste pas que tu fasses souffrir sa sœur.

Matthew voulait avoir un avis, savoir comment de mon côté j'arrivais à vivre la vie à deux avec un autre agent. Cela était compliqué, même très compliqué, mais la vie de tout agent était compliqué et toute relation devait être compliqué, mais après, ça ne doit pas être une raison pour rester célibataire toute sa vie. Je pensais que même en temps qu'agent, nous avions le droit au bonheur, de construire quelque chose avec quelqu'un, de fonder une famille. C'est plus compliqué qu'une vraie personne dite normale, mais ça doit pouvoir se faire.

Pour ma part, la vie de couple n'est pas simple, mais c'est parce que Ryan est agent double. Enfin, s'il était agent normal, ça serait plus simple, mais toujours un peu compliqué. D'être agent dans la même équipe permet de se voir souvent, mais il faut faire la part des choses entre travail et vie de couple. Il ne faut pas mélanger le travail et la vie à deux, ou du moins essayer de ne pas trop le faire. Il faut essayer de se trouver des moments de vie de couple. Je pense que c'est plus facile de vivre avec un autre agent qu'une personne normale, qui est extérieure à tout ça. Après, si tu es en couple avec une personne dite normale, tu ne peux pas la voir assez souvent, il y a trop de mensonges. Depuis que je suis agent, je ne suis jamais sortie avec une personne extérieur à l'Agence. Je pense que c'est trop difficile. Jennifer peut comprendre a vie, vu qu’elle a la même. Je pense que vous pourriez faire un beau couple.

Matthew méritait d'être heureux et si c'était avec Jennifer, tant mieux. J'espérais qu'il se déciderait à sortir avec elle. Je pensais qu'ils iraient bien ensemble.

Tu devrais essayer de sortir avec elle Matthew. Elle te plait, essaie au moins de voir si ça peut marcher entre vous. Après, si ça ne fonctionne pas, au moins tu auras essayé, tu n'auras pas le regret de ne pas savoir si ça aurait pu fonctionner ou non.



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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeLun 7 Jan - 13:35

Matthew se rendit compte en parlant avec Amber, qu’il était incapable de définir clairement ce qui l’empêchait de tenter sa chance avec Jennifer. Ses excuses et arguments ne tenaient pas vraiment la route. Finalement, peut-être était-ce juste de la peur. Peur d’être attaché à une personne et de la perdre. Peur de ne pas être à la hauteur des attentes d’une autre personne. Peur de se livrer complètement, et non se contenter de cette façade de comique et de nonchalant. L’agent ne pouvait être sûr de ce qui le retenait. C’était sûrement l’une de ses peurs, voire toutes en même temps. Discuter avec sa marraine lui permettait de mettre ses idées au clair, et de se rendre compte que Jennifer comptait déjà beaucoup pour lui, plus qu’il ne l’admettrait jamais. « Qui ne tente rien n’a rien ». Ce vieil adage toujours valable dans une grande majorité des situations. D’habitude, l’ancien militaire était plutôt ce type de personne. Le genre à préférer les remords que les regrets. Un homme d’action. Cette situation avec la jeune femme s’était compliqué parce qu’il y avait trop réfléchi. Les interrogations étaient réelles et naturelles, mais elles trouveraient sûrement leur réponse au fil du temps. Intérieurement, Matt souriait de son attitude et se moquait de lui-même à cet instant précis. Lisa, la sœur de Jen, serait de toute manière là pour le remettre dans le droit chemin si besoin. Elle était impressionnante, et encore plus protectrice que lui avec ses proches, à priori. Amber semblait connaître l’aînée des Warren, et rassura son jeune filleul sur cette dernière.

Histoire de clarifier les choses, et d’avoir quelques précisions, Matthew se permit d’interroger Amber sur sa relation avec un autre agent. Il en connaissait très peu sur ce dernier, et ignorer même son affectation. Tout ce qui était en sa connaissance était le fait que c’était un agent, et que sa mission semblait assez importante et particulière. La jeune femme aurait sûrement un peu de sagesse à lui transmettre concernant la relation entre agents. Cela le rassurerait peut-être, ou son contraire. La réponse ne l’étonna pas dans sa globalité, cela coulait de source et suivait la logique de leur métier. Pour ses voisins, Matt était un garde du corps en déplacement régulier. Ils étaient loin du compte, et ne se doutait pas de sa véritable mission. Faire la part des choses. C’était probablement l’aspect le plus délicat d’un couple d’agent. Comment faire passer sa mission en priorité face à la vie de son concubin, ou son conjoint. Là où l’ancien militaire rejoignait son interlocutrice, c’était sur le fait de mentir à la personne partageant sa vie. Il ne se voyait pas être en couple avec une personne, et tenter de construire quelque chose sans lui révéler sa véritable profession. Avec un sourire et un soupir, Matt reprit la parole et conclut tout simplement.


_ « Tu as tout à fait raison. Agir m’a toujours plus réussi que réfléchir, autant continuer à faire confiance à mon instinct comme toujours. »

Terminant sa boisson, Matthew fit un large sourire à son interlocutrice, et la remercia du regard. Amber agissait finalement toujours comme une sorte de grande sœur pour lui. L’agent avait eu de la chance de tomber sur elle comme marraine. Ses conseils s’étaient toujours révélés très utile. Il garda le silence un court instant avant de reprendre plus confiant et plus souriant que depuis le début de la conversation.

_ « Je vais suivre ton conseil et me lancer. On verra bien où ça nous mènera, ce n’est pas comme si j’allais la demander en mariage dans l’instant. »

Matt éclata de rire. D’une part car c’était de l’ordre de la possibilité. Le connaissait, l’ancien militaire serait bien capable de lancer la demande après quelques rencontres, sous le coup d’une pulsion ou au cours d’une discussion sur le ton de la plaisanterie. Et puis de toute manière, Jennifer ne serait peut-être pas partante pour tenter l’aventure avec lui… Quoi que de son avis, Matthew pensait bien que l’intéressée n’était pas indifférente à son charme. C’était le genre de chose qu’il était capable de sentir. Cela devait aussi jouer sur sa manière de voir les choses, vu qu’il était presque sûr qu’elle répondrait à ses avances. Sortant de ses pensées après quelque secondes, l’agent reporta son attention sur son interlocutrice.

_ « Merci pour tout encore une fois, et j’espère que les choses se simplifieront rapidement pour toi. Sinon comment cela se passe-t-il dans ton service ? » Marquant une pause, il répondit directement à sa propre question. « Pour ma part, j’ai hâte de repartir sur le terrain. C’est trop calme en ce moment, et ça m’inquiète. C’est un peu comme un enfant, c’est quand tu l’entends pas qu’il est en train de faire une bêtise. »

Cette comparaison était un peu osée, bien que juste. Le terrorisme causait quand même beaucoup plus de dégâts et de drame qu’un enfant. Mais c’est vrai que les rapports étaient trop banaux, et trop normaux pour ne pas se méfier de ce qui se tramait à l’abri des regards. Il était temps de retourner un peu sur le terrain, et bousculer un peu les choses afin de voir ce qui se préparait exactement. Enfin c’est ainsi que l’agent voyait les choses, même si il aurait préféré croire que ce calme était dû à leur avancée dans la lutte contre le terrorisme. En y réfléchissant, c’était intéressant de voir qu’il se sentait probablement plus à l’aise dans les pays du moyen orient qu’aux Etats-Unis. D’un autre côté, durant son service et depuis son incorporation à la CIA, il y avait passé tellement de temps que cette culture lui semblait plus familière.
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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeJeu 10 Jan - 14:50

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Matthew était plutôt du genre agir plutôt que réfléchir pendant dix ans. Pourtant là, il réfléchissait et beaucoup trop, du coup, il avait peur de se lancer dans une relation avec Jennifer. Je ne voyais pas trop ce qui lui faisait peur. Peut-être l'engagement. Je lui conseillais tout de même de tenter, pour ne pas avoir de regret. Il fallait qu'il essaie pour voir si ça pouvait marcher avec Jennifer. Si ça n'allait pas, tant pis, au moins il aurait tenté. On ne vit qu'une fois, il faut vivre à fond, surtout quand on est agent de la CIA. Je lui conseillais donc de se lancer. Il décida de suivre mon conseil, il allait agir au lieu de continuer à réfléchir et finalement rien faire. Il était un homme d'action, autant continuer à l'être.

Oui, tente ta chance, tu essaies et tu verras bien ce qu'il se passe. Après, même si ça ne marche pas entre vous, il faut se dire que ce n'est pas dramatique. Si tu as des sentiments ou une attirance pour elle, ça serait dommage de ne rien tenter. Donc fonce.

Je souris. Matthew allait suivre mon conseil et il me dit que de toute façon, il n'allait pas la demander en mariage dans l'immédiat.

Oui, tu as raison, ce n'est pas comme si tu allais l'épouser tout de suite. Car bon là, je pense que ça risque de l'effrayer. Puis chaque chose en son temps. Je pense que par contre pour le mariage, il faut réfléchir, c'est un sacré engagement. Le mariage peut faire peur.

Matthew me demanda un peu comment ça se passait pour moi, comment des agents arrivaient à vivre en couple. Je fis donc part de mon expérience. Je n'étais peut-être pas un modèle, mais au moins, je pouvais tout de même partager mon expérience avec lui. Matthew me remercia d'avoir partagé tout ça avec lui. Je souris. Il espérais que les choses allaient se simplifier pour moi.

J'espère aussi. Mais bon, quand on est agent, c'est rarement simple.

Matthew me demanda ensuite comment ça se passait dans mon service. Je devais rester général car je n'avais rien le droit de dire de confidentiel, mais je pouvais déjà parler de l'ambiance générale.

Oh, tu sais c'est la routine. Il y a beaucoup de missions, mais ça a toujours été le cas. Je vais devoir céder quelques dossiers pendant mon congé, mais je vais essayer de continuer à travailler de chez moi. Il y a beaucoup de travail et je suis agent de liaison de trois agents doubles, donc je ne peux pas tout laisser à mes collègues. Je vais donc essayer de gérer le maximum de chose jusqu'à l'accouchement et puis après, je vais voir. Mon père veut que je me repose, mais il aime pouvoir compter sur moi car il a confiance en moi. Même maman, je reste un agent.

Mon père est le directeur de la CIA, il voulait que je me repose, mais si je pouvais continuer à faire des choses pour la CIA, il fallait que je continue. Il avait confiance en moi et il ne voulait pas que laisse la CIA.

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MessageSujet: Re: C'est la quille... euh la pause   C'est la quille... euh la pause Icon_minitimeVen 11 Jan - 11:58

Au fur et à mesure de la discussion, Matthew se sentait de plus en plus détendu et sûr de lui. Amber était vraiment devenue une véritable amie en peu de temps, comme un membre de la famille finalement. L’agent serait toujours là pour elle à présent. Grâce à la jeune femme, Matt allait se lancer avec Jennifer. La prochaine fois qu’il la verrait dans un contexte non professionnel, il se jetterait à l’eau sans réfléchir aux conséquences ou aux éventuels problèmes. De toute manière, on ne peut jamais tout prévoir. L’ancien militaire était bien conscient de cet état de chose, au cours de ses missions, il avait eu à improviser de très nombreuses fois et presque tout autant depuis qu’il était à la CIA. Le mariage vint sur le tapis. C’était un signe évident que la jeune Warren était déjà importante pour l’intéressé, vu qu’il pensait déjà aussi loin en paniquant un peu. Durant quelques instants, il pensa à son père et à la manière dont son visage et son regard s’illuminaient dès qu’il parlait de la mère du jeune homme. Plus jeune, ce genre de discussion était ses préférées. N’ayant jamais connu sa mère, son plaisir était d’entendre des anecdotes sur elle, et son père en avait à profusion. A croire que chaque jour, elle faisait une chose extraordinaire ou montrer une maladresse peu commune. Par certains côtés, on pouvait dire que Matt lui ressemblait. Son échelle d’importance était toute personnelle, et ses réactions étaient souvent imprévisibles. En dehors des missions, le jeune Wade avait toujours le chic pour se mettre dans des situations cocasses sans réellement en avoir conscience avant le dernier moment.

Afin de changer de sujet, et surtout parce qu’il pensait en avoir fait le tour, Matthew préféra changer de sujet et se concentra sur le travail de son interlocutrice. L’agent ne connaissait que peu de choses sur les activités d’Amber, et cet obscurantisme ne faisait qu’aiguiser sa curiosité. La fin de la phrase le fit sourire. C’était évident que quel que soit sa situation, un agent restait et resterait toujours un agent. Une telle formation et un tel entraînement ne s’oubliait pas facilement, et puis avoir accès à des secrets qui devaient le rester engendrait aussi de grandes responsabilités. Cependant, de son point de vue, Amber devrait aussi se rappeler qu’elle était humaine, et devrait vivre un peu sa vie. Il ne doutait pas qu’elle en profitait, mais il fallait savoir lâcher du lestes de temps en temps. Matt n’était peut-être pas le mieux placé pour ce type de conseil. Régulièrement, il en faisait plus que de raisons. Le père de sa marraine était quand même le directeur de la CIA, un fait qu’il avait appris et assimilé bien plus tard.


_ « Je vois. Ça te fera un peu de bien de te reposer un peu. Je comprends qu’on ait besoin de toi, mais cette petite personne là » Il désigna du bout du doigt le ventre de son interlocutrice avant de continuer « Elle aura aussi besoin de toi, et de ton temps. Alors profites bien de ta grossesse pour te reposer et t’occuper de ce petit bout. Et laisse ton travail de côté l’espace de quelques mois… sauf urgence évidemment. »

Une expression fraternelle et attendrie s’afficha sur le visage de Matthew, en imaginant Amber avec son bébé dans les bras. Avec cette image à l’esprit, l’agent trouvait vraiment dommage la manière dont cela allait se produire pour son interlocutrice. Accoucher sous un faux nom, et ne pas être libre de présenter ce petit être à tous ses amis, et toute sa famille. Être agent de la CIA était véritablement une vocation. On l’avait prévenu à son embauche, mais il n’en mesurait finalement que toute la portée à cet instant. Sa marraine était vraiment impressionnante. Cet état de fait ne le dérangeait pas. Finalement, Matt n’avait jamais vécu en dehors d’une situation de devoir et d’obligations. A l’armée, il devait se tenir prêt à partir à tout moment. A la CIA, le constat était le même mais la portée bien différente. Matthew reprit la parole sur le ton de la plaisanterie.

_ « En tout cas, je pense que ça va être intéressant de te voir gérer tes deux métiers. Agent et maman. J’ai hâte de te voir avec ces deux casquettes. » Réfléchissant un instant, il continua nonchalamment. « Je me demande si je ferais un bon père… Non pas que j’ai l’intention de le devenir dans un avenir proche. Mais je me pose la question. Je devrais sûrement m’inspirer de mon père, il était impressionnant. J’aurais bien aimé te le présenter, il t’aurait adoré. »

Une petite touche de nostalgie passa dans son expression, et de la tristesse dans sa voix. Parfois son père lui manquait, et surtout ses conseils farfelus et complètement décalés. Concernant Jennifer et son métier, celui-ci aurait sûrement eu des expressions sorties de nulle part pour aider son fils à sa manière. C’était intéressant de voir le paradoxe qu’il représentait à l'époque. Les connaissances de son géniteur l’avait toujours vu comme une personne dure et insensible, alors que dans le privé, c’était tout l’inverse. Un sourire finit par s’afficher sur le visage de l’agent en y pensant.
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